José Bové est condamné
à quatre mois de prison ferme
NOUVELOBS.COM | 07.02.2007 | 16:03
José Bové (Reuters) La condamnation de José Bové, candidat à la présidentielle, à 4 mois de
prison ferme a été rendue définitive mercredi 7 février par la Cour de
cassation qui a rejeté son pourvoi, et son incarcération dépend
maintenant d'une prochaine décision d'un juge d'application des peines.
L'ancien leader de la Confédération paysanne s'était pourvu en
cassation contre sa condamnation infligée le 15 novembre 2005 par la
cour d'appel de Toulouse pour l'arrachage de maïs transgénique en
juillet 2004 à Menville (Haute-Garonne), avec sept autres militants
anti-OGM.
C'est un juge d'application des peines qui doit désormais décider de la manière dont la peine sera appliquée.
Dans les faits, compte tenu de la durée de la peine requise (moins d'un
an), une peine alternative est possible, comme le port d'un bracelet
électronique. Mais José Bové a indiqué mercredi qu'il refuserait cette
mesure.
CampagneLe candidat à la présidentielle a affirmé mardi soir sur France 3 que
si la Cour de Cassation confirmait sa condamnation, il ferait "quand
même campagne". "Si je suis condamné cela veut dire quatre mois
derrière les barreaux, je ferai quand même campagne", a affirmé le
leader altermondialiste qui tiendra mercredi soir à Aubagne
(Bouches-du-Rhône) son premier meeting électoral.
"J'assumerai, quelle que soit la décision" de la Cour" et "je
continuerai ma campagne de quelque manière que ce soit", a-t-il ajouté,
précisant qu'il s'agira d'une "décision lourde". "C'est avec une
certaine gravité que je vais l'accueillir", a-t-il dit.
Mais, a-t-il ajouté, "cela n'enlève rien à mes convictions, j'ai
toujours agi dans l'intérêt général, parce que 90% des Français
rejettent les OGM et qu'il y un vrai problème d'environnement".
Interrogé sur le même sujet par
l'Express,
José Bové a affirmé que s'il doit effectuer quatre mois de prison, il
"ne se cachera pas". "Je ne me cacherai pas, tout le monde sait où
j'habite, je mène une campagne publique, si on veut m'arrêter, si on
veut m'incarcérer, ce sera de la responsabilité de ce gouvernement de
le faire", a-t-i .......
deja que c'etait mal barré alors en plus derriere les barreaux