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 Bénabar

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Darky
Junks
Darky


Nombre de messages : 2662
Date d'inscription : 13/12/2004

Bénabar Empty
MessageSujet: Bénabar   Bénabar EmptySam 5 Fév - 17:44

Voilà, sur le précédent forum, j'avais parlé d'une interview faite par une connaissance du forum chanson-francaise.net, elle est désormais disponible ! Bénabar A9

Citation :
BÉNABAR A Montpellier pour chanson-française.net par Sophie et Véronique, le 13 novembre 2004
LA TOURNEE




1. Tu as commencé à tourner juste après la sortie de l’album "Les risques du métier", ça fait un an et demi maintenant. Est-ce que tu as toujours la même motivation ?
Oui, j’ai vraiment la même motivation. En fait tu es plus démotivé l’après-midi ou quand tu es un peu naze, t’as un peu les boules, t’attends dans un grand parking… Mais dès qu’il y a le public, franchement, sincèrement, jamais… Quand le public est là, que tu montes sur scène, t’y vas quoi ! Donc la motivation est intacte !



2. Comment se fait le choix des musiciens ? Est-ce que tu tournes toujours avec les mêmes ?
Oui, là ça fait un moment qu’on est ensemble avec toute l’équipe. Ca fait maintenant 3-4 ans pour la plupart. Et avec Denis, l’accordéoniste, Bosley aux lumières et Marion (la manageuse américaine) c’est depuis vraiment 10 ans.



3. C’est donc une équipe qui est bien établie ?
Oui, mais qui peut aller et venir, cette année par exemple à la guitare il y a Bulon (qui est là ce soir), mais aussi Bertrand Belin, parce que Bulon a son groupe à lui qui s’appelle les Freebidou. Et donc ils se partousent un peu la place de guitariste. Chacun a ses projets, donc le groupe n’est pas figé. Sinon moi j’aime bien retravailler avec les mêmes personnes quand on s’entend bien, c’est cool.



4. Tes musiciens jouent avec d’autres gens, dans d’autres formations. Ils participent à plein de projets en fait ?
Oui, par exemple Olivier a joué sur l’album d’Aldebert. Bulon joue avec les Freebidou, Bertrand a fait l’album de Delpech… Denis va jouer avec Le Soldat Inconnu je crois… Tout le monde joue à gauche, à droite. Ils cachetonnent dès qu’ils peuvent ces fumiers ! (rires)
Mais on bosse beaucoup en ce moment. Moi par principe, je ne bloque pas les musiciens, mais c’est vrai que je leur fais la gueule pendant 3 jours dès qu’ils bossent sur autre chose. Evidemment, je suis un peu casse couille, je suis quand même chanteur ! (rires)



5. Comment se passe le choix des premières parties ? Est-ce que c’est toi qui choisi ou on te propose plutôt des groupes ?
Non, c’est vraiment moi, sauf quelques-unes. Parfois c’est la maison de disque ou bien le producteur de tournée. Mais la plupart c’est moi, par exemple Eric (Toulis) c’est un super copain, Bertrand Belin a aussi fait des premières parties, comme les Freebidou, Loïc Lantoine ou les Joyeux Urbains qui seront au Zénith de Paris.



C’est un peu des coups de cœur alors ?
C’est des potes surtout. Pour des raisons un peu inexplicables, certains sortent plus du lot que d’autres, médiatiquement entre guillemets, ce qui est mon cas. Mais on jouait dans les mêmes salles il y a 5 ans, avec les Joyeux Urbains par exemple. Maintenant que j’ai la chance de pouvoir faire des Zéniths, je ne les considère pas comme des premières parties dans le genre "c’est un p’tit gars qui démarre…", c’est plutôt des potes !



6. Par rapport à la playlist, comment est-elle établie ? Est-ce que tu apportes souvent des modifications ?
Quand je ne suis pas content, y’a des périodes où tout va mal, et que je change tous les soirs, c’est chiant pour tout le monde parce qu’après y’a des problèmes sans intérêt, mais qui te viennent sur scène, comme les changements d’instruments... Donc on essaye de faire en sorte que ce soit plus coulant. Mais sinon, là par exemple on a tout changé sur cette tournée par rapport à ce qu’il y a sur le DVD.



7. Et d’ailleurs, est-ce que ça se fait en concertation avec les musiciens ? Y a t’il des arrangements qui changent au cours de la tournée ?
Oui bien sûr. Ca c’est vraiment un truc qu’on fait tous ensemble. Enfin c’est une république dont je suis le président à vie.



Ou plutôt une dictature ?…
Non, on en parle tous ensemble, mais à la fin je décide ! (rires)



8. Après un concert, vous parlez de ce qui c’est passé sur scène ?
Oui très rapidement, mais souvent on boit des coups et puis c’est tout ! J’aimerais bien pourvoir dire qu’on fait un débriefing très sérieux : "Tiens sur la partition t’as pas fait un la bémol" "Ah oui, excuse moi…"
C’est plutôt… "t’as vu la fille au 2e rang, c’est moi qu’elle regardait" "non c’est moi... !" (rires)



9. Vous n’avez pas beaucoup le temps de travailler entre les concerts ?
On travaille surtout aux balances, parce que je suis un peu chiant là-dessus. Quand on tourne beaucoup c’est bien de modifier des p’tits trucs, pour ne pas refaire les mêmes choses chaque soir. Là on a modifié deux trois trucs qui ne sont pas pareils qu’hier.



10. Et en dehors des tournées, tu laisses les musiciens tranquille ou bien vous vous voyez quand même pour répéter ?
C’est à dire que par chance, y’a pas mal de promo, des radios, des télés. Là on a arrêté deux mois les concerts, mais on s’est vu quasiment toutes les semaines. Parfois il y a des enregistrements aussi. Par exemple l’année dernière on a fait une musique de film. Quand je fais des trucs, je les fais avec eux. Ou des reprises, des hommages, j’en ai fait pas mal donc à chaque fois je fais appel à eux. En fait, on se fréquente pas mal.



LE PUBLIC, LIEUX DES CONCERTS



11. Est-ce qu’il y a des villes ou des régions où tu préfères jouer ? Des endroits ou tu as reçu un accueil particulier ?
Il y a 5 ans, au début, on avait vraiment reçu un accueil particulièrement chaleureux dans la région d’Orléans. Et ça avait été très important pour nous, parce que c’était quand ça ne marchait pas du tout ailleurs, y’avait vraiment un espèce de soutien… Quand tu galères, qu’il n’y a pas beaucoup de monde dans les salles, tu te poses plein de questions... Et des fois tu as des concerts qui remotivent tout le monde, qui sont des vrais coups de pouce.
Et sinon, je ne crois pas au public régional… la France, c’est quand même un petit pays. Entre une étudiante qui habite à Rennes ou une étudiante qui habite à Lyon ou à Bruxelles même… je ne crois pas qu’il y ai de différences fondamentales…



12. Tu joues donc en Suisse, en Belgique. Est-ce que tu as prévu d’aller jouer au Québec ?
On va y aller bientôt. Mon album sort d’ailleurs ce mois ci au Québec (novembre 2004). Jusqu’à maintenant je retenais parce que j’ai peur de l’avion, donc là je me force. On va donc y aller l’été prochain.



C’est bien ! Parce qu’il y a beaucoup de gens qui attendent des échanges entre Québec et la France en ce qui concerne les groupes.
Oui, c’est ce qu’on m’a dit, ils sont assez friands d’échanges. Je suis ravi d’y aller, mais c’est mon côté débile de la peur de l’avion. Alors il faut se forcer… !



13. Concernant ton public, quels sont tes relations avec lui ? Est-ce que tu cherches particulièrement le contact ?
Oui je cherche le contact avec le public. Bien sûr sur scène. Et après quand il faut signer, s’il y a un bar dans la salle, j’y vais volontiers… Mais sinon, le contact de masse, c’est toujours un peu tordu. Quand après un concert tu vas signer 100 autographes, il faut le faire, c’est normal. C’est la moindre des choses que tu puisses faire au public. Moi j’ai toujours rêvé de signer des autographes, maintenant que je peux en signer c’est pas le moment où je vais dire non !
Il y a aussi le contact des gens que tu croises dans la rue et qui te font un petit signe. C’est plus simple, et c’est plus ce que je recherche... Parce que sinon tu es toujours entouré des mecs de la sécu, c’est un peu tordu et très encadré.



14. Tu joues parfois dans des villes complètement paumées en France. On se demandait comment étaient choisis les lieux de concerts ?
C’est notre producteur de tournée qui s’en occupe, notre tour manager. Mais mon envie quand on a discuté de la stratégie, c’était grosso modo de faire le maximum de concerts, surtout de se déplacer, et de ne pas se contenter des grandes villes. Encore une fois, c’est la moindre des choses de se déplacer. Après les gens veulent venir ou non, mais ça fait partie du boulot tout bêtement.



LES PROJETS, L'ECRITURE



15. Comment ça se passe au niveau de l’écriture ? Est-ce que tu composes quand tu es en tournée ?
Quand je reviens chez moi oui je compose, régulièrement, mais pas vraiment en tournée.



Ce sont plutôt les textes qui arrivent avant la musique ou c’est l’inverse ?
C’est assez en parallèle, mais je crois que c’est plutôt les textes qui arrivent avant la musique et qui déclenchent l’idée de la chanson. Comme je travaille tout le temps, j’ai des bouts de mélodies et des bouts de textes. Parfois tu galères dessus pendant deux ans, puis tu essayes des trucs qui ne marchent pas forcément, et à un moment ça se fait, ça colle, enfin… ça te semble coller. C’est un peu empirique.



16. Tu travailles avec quelqu’un de particulier pour faire les arrangements des chansons ?
Sur les deux derniers albums j’ai travaillé avec Fabrice Ravel-Chapuis, qui joue dans un groupe de tango qui s’appelle Artango, du tango contemporain, c’est vraiment vachement bien !
Et on travaille avec les musiciens aussi, même s’ils ne font pas vraiment les arrangements, chacun a sa patte, son style…



17. Est-ce que vous faites des préséances de studio ?
Oui, on fait des pré-prods, pour voir un peu comment ça sonne… Mais d’un autre côté, c’est pas tout à fait utile. Ca fait partie des questions que je me pose pour l’avenir parce que tu découvres la chanson vraiment quand tu l’enregistres, c’est là qu’elle est posée. Mais j’essaye de ne pas me prendre trop la tête, de toute façon les arrangements on les modifie sur scène. Donc les chansons vivent quoi !



18. Sur cette tournée notamment, tu as eu pas mal d’invités sur scène et tu as été invité sur les albums de certains artistes, comme les Joyeux Urbains par exemple. Est-ce que toi tu as envie d’inviter des artistes peut-être pour le prochain album ?
Peut-être, oui, peut-être…



Tu penses à des gens en particulier ?
C’est vraiment flou encore dans ma tête, il y a plein de gens que j’aimerais inviter. Mais c’est un peu la mode aussi, donc je me méfie... La mode c’est surtout d’inviter une actrice du cinéma français !



Et tu inviterais qui comme actrice !?
Y’en a plein…mais ce serait pour des raisons malhonnêtes, ça se verrait… (rires)



19. As-tu des idées sur le style du prochain album, ça va évoluer, changer ?
J’espère que ça va évoluer, oui. Mais je ne crois que ça ne va pas complètement changer. J’espère évoluer pour ne pas me répéter, c’est toujours la question...



En fait, on te verrait bien changer un peu de style et faire un album ska-punk par exemple !
Oui, oui…ou Gothique !... même dans le look et tout ça… avec du rouge à lèvres noir aussi… Ca je le sens bien ! (rires)



On en parlera aux musiciens !
Oui, oh bah eux ils sont pour aussi, si tu les payes, ils font ce que tu veux, ce sont des musiciens... Ca y a pas de soucis ! (rires)



20. Et écrire pour d’autres est-ce que ça te tente ?
Pourquoi pas. Avec Sanseverino on a écrit et composé une chanson pour Ensemble contre le Sida. C’est quelque chose qui va sortir (qui est sorti…) au moment de la journée pour la lutte contre le Sida (1er décembre 2004). Mais pour l’instant il n’y a rien d’autre d’enclenché.



TEMPS LIBRE



21. Et quand tu n’es pas en tournée, pendant ton temps libre, tu écoutes de la musique, tu lis ?
Très peu en fait. C’est un peu désespérant. J’essaye, mais je lis peu. Je n’arrive pas à lire de roman par exemple. Je lis de l’histoire, le reste, ça ne me tente pas…
Et puis la musique… j’en écoute un peu, mais pas tant que ça en fait. Je ne suis pas le genre à avoir la musique qui traîne en fond tout le temps. Par contre je fais des razzias à la F***. J’y vais tous les deux mois, j’achète 30 trucs pour écouter. Et puis il y a aussi les disques des copains, les DVD…



Est-ce que tu vas encore à des concerts ? Pour tes premières parties, y’a des copains, mais est-ce que tu renouvelles les découvertes ?
Pas beaucoup, pas assez. On me le reproche souvent d’ailleurs. Je ne suis pas genre à me faire des nouveaux copains rapidement... je suis un peu sauvage… C’est plus sur la longueur, et c’est vrai qu'une fois que j’ai des copains, ce sont toujours un peu les mêmes !



22. L’interview est pour un site Internet. Quel est ton rapport avec Internet ? Est-ce que tu y vas ?
J’y vais mais j’avoue que je ne suis pas un grand fan. Sinon l’e-mail, qui est vraiment un truc génial, a changé ma vie. J’étais auteur de télé, donc t’envoyais les disquettes à l’autre bout de Paris, ou bien tu étais obligé de les envoyer par fax… le bordel, on a oublié maintenant. Et puis avec mon assistante (regard vers Marion), on se parle pas mal par e-mail…

Merci So et Véro ! Bénabar B6
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Bénabar
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